• DdL #1 : "Le plan de secours", River Jaymes

    Quoi de mieux pour inaugurer la liste des romans qu'une bonne grosse romance niaise et coulante ? Absolument rien.

    Il s'agit du premier roman de la série The Boyfriend Chronicles, de River Jaymes (une traduction, donc), édité par MxM Bookmark. Le roman n'est disponible qu'en impression à la demande et en numérique. Il va de soi que j'ai préféré le commander : rien n'est plus agréable que de sentir le papier sous ses doigts.

    Le résumé à l'arrière du bouquin ne fait pas envie, honnêtement. Du coup, je préfère vous en faire un plus simple et concis :

    Alec se fait larguer par son compagnon, Tyler, alors même qu'il se projetait déjà dans une relation maritale. Déprimé, il décide de changer de vie et achète une moto. Mais la vieille Harley est capricieuse et il doit rendre visite à un mécanicien, ami d'une de ses connaissance, pour la faire réviser. Alec fait ainsi la connaissance de Dylan qui est, il faut le dire, tout à fait à son goût. Mais suite à un concours de circonstance hallucinant, le mécanicien se retrouve à jouer le faux petit ami auprès d'Alec.

    Bon, vous savez déjà que ça va dégénérer. Ça se sent à dix kilomètres... Qui a déjà eu un plan aussi pourri ? C'est l'un des plus vieux clichés de romance du monde. Sauf que je n'en avais jamais lu alors il fallait bien commencer quelque part. Bref, j'ai lu les chapitres gratuits sur internet. Rien d'exceptionnel, mais c'était agréable à lire, c'était mignon. Une romance contemporaine sans grande imagination mais le classique n'a jamais tué personne, j'avais envie de tester.

    Pour commencer, les points négatifs. Comment oublier ces fautes de frappe récurrentes ? Elles sautent aux yeux donc clairement, si on est un peu sensible... Vaut mieux passer son chemin. Pour ce qui est du fond, les scènes de cul sont légion. C'est envahissant à ce point. D'autant que je ne suis clairement pas amatrice donc j'en ai vite eu un peu marre. Le développement sentimental en pâtit d'ailleurs puisqu'il se fait bouffer par la relation physique. Les gars, ça vous arrive de parler ? Genre, parler vraiment ?

    Après, on peut leur reconnaître certaines réactions assez réalistes, même s'ils ont le feu au cul. Ils font de belles conneries, mais c'est humain. Leurs choix sont bien justifiés donc les décisions à la con passent plutôt bien. Le contexte historique est intéressant aussi, il y a une part de militantisme bien cachée sous la couche de romance dégoulinante. Puis, bon, c'était lisible quand même, je suis allée au bout sans problème donc j'imagine que quand on aime vraiment le genre, c'est beaucoup plus agréable. D'ailleurs, je leur souhaite et je vous le souhaite si vous voulez le lire !

    Bilan : J'ai assez d'espoir pour acheter le tome 2 (oui, même après tout ce que j'ai pointé...). Du coup, je mettrais une note de 5/10.

    (EDIT 07/2019 : Avec le recul, les scènes de sexe étaient vraiment très envahissantes. Le tome 2 en fait encore plus les frais. C'est dommage mais je n'achèterai pas le tome 3, mon masochisme a une limite.)

    (EDIT 02/2021 : Cette critique a bénéficié d'un ravalement de façade, mais le fond est le même.)

    « Personal Shopper... Je suis dubitative...MGA #2 : "Vinland Saga", Makoto Yukimura »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :