Après le film, le comicbook, c'était inévitable... pour moi, j'entends bien. J'avais adoré le film, alors quand m'a sœur a déposé ce livre de sainteté sur mon bureau, autant vous dire que j'ai littéralement grimpé aux rideaux ! (bon, avec prudence, hein, parce que ma tringle a des tendances suicidaires en ce moment...)

Allez, c'est parti ! Jingle !

Nan, je déconne, on en est loin, de ce truc un peu tout pourri des années 80. Là, on va taper dans le haut du panier alors tenez-vous à vos slips parce qu'on va décoller ! Cette BD nous est offerte par les auteurs Greg RUCKA et Nicola SCOTT, et voici le résumé :

Les Amazones, un peuple immortel dirigé par la reine Hippolyte, vivent à l'abri des regards sur l'Île du Paradis. Mais un jour, un avion se crashe sur ses rives, et on ne trouve à son bord qu'un seul survivant : un agent de l'A.R.G.U.S. nommé Steve Trevor. Diana, la Princesse de Themyscira, va alors se lancer dans une quête semée d'embûches pour ramener le rescapé dans le "Monde des Hommes", où elle devra faire face à ses premiers ennemis.

Je ne sais pas qui a fait le résumé chez Urban Comics, mais il s'est quand même un peu viandé : on dirait qu'il a lu la moitié du bouquin et hop on écrit la quatrième de couverture. Parce que dans ce tome, nul voyage aux mille et une péripéties. La moitié se déroule au pays des Amazones, on a trois pages de voyage puis la seconde moitié du tome dans le "Monde des Hommes".

Bon, vous commencez à me connaître : j'ai sur-kiffé la première partie. Moi et les Amazones, c'est l'amour fou (à sens unique). J'adore tout l'univers qui est développé autour d'elles, autant le visuel que l'aspect antique mais avancé de ces guerrières. La fantasy mythologique, c'est un truc qui me fascine, et on peut dire que là, j'ai eu plus que mon compte.

On trouve chez Diana une naïveté qui a été très vite étouffée dans le film. Ici, on a vraiment un personnage à la limite de la femme-enfant (dans le sens psychologique du terme, hein). Du coup, c'est très amusant de la suivre, de la voir découvrir un nouveau monde autant que sa face horrible sans pour autant se laisser décourager.

Si j'ai un reproche à faire à l'histoire, c'est que Steve et Diana se rapprochent presque trop vite. On aimerait les voir se tourner autour un peu plus longtemps. Mais ça met en évidence un point qui, pour moi, n'est pas négligeable : Diana est totalement bi et ne s'en soucie pas une seconde, personne ne s'en soucie d'ailleurs (un très bon point !).

Bah ouais, chez les Amazones, y'a pas de mecs burnés pour faire leur loi, les femmes le sont bien assez comme ça sur Themyscira (elles font 1m80-90 les nanas, c'est du costaud !). Donc oui, il y a des couples lesbiens, fort bien mis en scène d'ailleurs, sans aucune sexualisation sur ce fait, juste des couples qui s'aiment en tout bien tout honneur.

Bilan : ⁸/₁₀. C'est une bonne introduction à l'univers de Wonder Woman, et je le recommande à ceux qui recherchent des comics de qualité pour commencer à s'immerger dans le monde particulier des super-héros.