Honnêtement : qui n'a jamais vu Ben-Hur ? (Moi ! Ah... bah si, c'est fait...) Je viens de regarder la version de 1959 et, pour les moyens techniques de l'époque, c'est assez spectaculaire.

Pour la petite histoire : Jérusalem au I^er  siècle. Judah Ben-Hur, prince de Judée, retrouve son ami d'enfance Messala venu prendre la tête de la garnison romaine de la ville. Messala est ivre de la puissance que lui a conférée l'empereur Tibère, alors que Ben-Hur ne souhaite que vivre en paix, malgré la rébellion qui menace en Judée. Devant choisir entre son amitié pour Messala et sa loyauté envers sa patrie, Ben-Hur choisit la loyauté qui le lie à son peuple, ce qui lui vaut la haine féroce de Messala. Peu après, alors que le nouveau gouverneur, Valerius Gratus (ce mec a vraiment un nom de merde, non ? On dirait le nom d'un gratin aux céleris), parade en ville, des tuiles tombent de la maison de Judah et manquent de tuer le Romain. Messala sait son ami innocent mais, ayant pour tâche de mater la rébellion, estime qu'il sera redouté s'il se montre capable de cruauté envers un vieil ami. Il trahit alors Judah en le condamnant aux galères et en jetant en prison sa mère et sa sœur. (merci Wikipédia...)

Première impression à la fin des 3 (putain !) d'heures de film : tout ça pour ça ?! Remboursé ! Où sont les tomates pourries ?

Mais après réflexion, j'ai passé un assez bon moment. C'est un peplum tout ce qu'il y a de plus classique (si l'on excepte la partie religieuse de la fin qui gâche un peu tout...). La course de char... Oh My God ! Mon amour des chevaux a trouvé son compte dans la relation que Judah a envers les chevaux de son char...

Niveau humour... Y'a plus fun dans la vie que de regarder ce film, on va pas se mentir. Mais il y a UN personnage qui me fait trop rire (les vrais sauront - et je parle pas de l'anneau...). Ce mec, il est juste énorme ! Malheureusement, il n'apparaît que dans la seconde moitié du film.

Vous vous en serez douté, mais ce cher Messala est un putain de *bip* (devant la violence de cette injure, nous vous proposons plutôt de regarder ce GIF de chat).

Ha ha ha... Honnêtement, à la place de ce cher Judah, j'en aurais fait une brochette de ce type ! Mais malheureusement pour nous, ce cher Judas est un être pacifique, voire un peu mou... Qui n'a jamais eu envie de rentrer dans l'écran pour le secouer un peu ? Hum... Personne ? Ok, merci de vôtre soutien, les mecs ! (On lui dit ou... Nope, laisse-la s'enfoncer, c'est plus amusant.)

Bon, y'a une histoire d'amour. Et très prévisible en plus de ça... Sérieux, les gars, plus évident, y'aurait fallu le marquer en gros sur l'affiche ! Et, en plus, la meuf en question... Bah, elle a juste l'air d'une grosse illuminée sortie tout droit d'une secte après avoir rencontré Jésus. Parce que, oui, Jésus se tape l'incruste dans le film. Du. Début. A. La. Fin. Putain ! Ok, un peu de religion, ça n'a jamais tué personne (pitié, que personne ne relève ce que je viens d'écrire...), mais là ! Là ! J'avais l'impression qu'on essayait de me faire rentrer les miracles à coup de burin dans la tête !

Mais bon, c'est un choix, je ne vais pas plus tergiverser sur ce point. Pour ceux/celles qui aiment shipper les gens dans les films... Y'a de quoi. Genre : vraiment. J'ai bien cru que ça virait en film gay, avant que la nana apparaisse. Bon, elle serait pas apparu, ç'aurait pu être intéressant, j'dis pas...

Bref, après un TRES long visionnage et quelques heures de réflexion, je donne une note de 6/10 à ce film. Pas désagréable à regarder, juste : un peu moins long, avec un peu moins de religion, ç'aurait été cool.