J'avais fait ce texte pour un mini-concours sur le Forum des Jeunes Écrivains, et comme je l'aime bien, j'avais envie de vous le montrer. Il date un peu donc je l'ai légèrement modifié. Le but du jeu était d'inclure 10 mots choisis par les gagnants dans un texte court.

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Voilà mon drabble (texte de 100 mots) pour le petit concours de Naeri ! J'ai eu un petit problème de blocage au niveau du thème, mais j'ai finalement trouvé. Eh oui, encore un texte joyeux pour compléter ma panoplie d'artiste dépressif... (#ironie)

Juste un au revoir

Parapluie sur l'épaule, bouquet blanc en main et les souliers boueux. Seule. Seule face au marbre. Seule puisque tu n'es plus là. Toi qui étais si fier, te voilà six pieds sous terre. Ah, ce que tu pouvais te vanter... Fanfaron, immature, orgueilleux. Insupportable, en un mot. Mais pour rien au monde je n'aurais souhaité ta mort. Rien. Et pourtant, tu n'as pas eu besoin de ça. Je t'aime, tu sais, mais je ne peux pas encore te pleurer. Laisse-moi le temps. Laisse-moi le temps de réaliser, d'accepter ta disparition. Nous nous reverrons bientôt, petit frère. Je ne t'oublie pas.

- Reindeer

Ce dessin est ma participation pour le concours de DrunkDragon.

Déjà, désolée de le rendre au dernier moment... Je pensais le finir bien plus vite, mais les vitraux, c'était vraiment mon ultime défi !

Donc, voilà, j'espère ne pas faire dans l'OOC en te rendant une Fanaekuhrr adulte le jour de son couronnement. Comme elle ne porte pas de vêtements type robe à cause des combats, j'ai pensé qu'elle voudrait au moins essayer une fois... Je ne connais pas l'univers, du coup, j'ai tenté quelques trucs pour le vêtement (et j'en suis plutôt fière, huhuhu).

C'est un dessin entièrement traditionnel, fait avec du matos de merde (non non, mon feutre noir ne fait pas du tout 1mm à la pointe et est absolument pratique et pas du tout gros...). Donc crayons de couleur (type aquarelle) et feutre noir, et crayon à papier pour les ombres (technique du bled, mon pote).

Désolée pour la technique à chier, ça fait vraiment un bout de temps que je n'ai pas dessiné (roooh, 6 mois, ça va...). Mais sache que j'y ai mis mon cœur et mes tripes. Bref, j'espère qu'elle te plaira !

Hey hey hey !

Bon, on se refait pas. J'avais envie d'écrire quelque chose d'un peu différent de mon roman, étant donné qu'il me prend la plupart de mon temps. Ne vous méprenez pas, j'adore l'écrire ! Mais parfois, il faut savoir faire une pause. Du coup, je suis retournée sur l'entraînement de Sasha03, prendre une autre image.

 Perchée sur le toit d'une ruine, je jubilais. La montre à gousset se tournait et retournait entre mes doigts au rythme des secondes s'égrainant doucement. Comme il aurait été agréable d'écourter cette attente, cette douce torture qui me serrait le ventre comme les premiers émois d'une adolescente... Un rictus déforma mes lèvres, tordant ce visage si laid en une horrible grimace. Je les haïssais, tous. Comment osaient-ils être heureux, insouciants ? Ils n'étaient rien de plus que des lapins, enfermés dans leur clapier du matin au soir, attendant leur mort ! Comme il serait doux de leur arracher ce bonheur comme à un nourrisson son hochet... Je rouvris le clapet avec impatience. Les aiguilles défilaient sur le cadran : l'heure n'avait jamais été aussi proche. Tic. Tac. Tic. Tac. Je m’enserrai de mes bras dans une parodie d'étreinte. Des tremblements d'excitation parcourraient mon corps. Mes jambes entamèrent une danse dont je fredonnai le rythme avec bonne humeur. Ô folie, ma douce folie, toi qui me comprends si bien. Mon amie, mon amour ! Ce spectacle, il est pour toi. Je tendis mes bras dans un geste théâtral, mon sourire si grand qu'il en découvrait mes dents. La fleur de feu explosa dans un bruit assourdissant, embrasant la ville comme un feu de forêt. Ses tours, autrefois si majestueuses, s'effondrèrent dans les hurlements de ses habitants. Un rire de joie intense me déchira les cordes vocales. Douce symphonie, que tu m'avais manquée...

Hey !

Dans le cadre de l'entraînement n°2 du blog de Sasha03, j'ai écrit un petit texte à partir d'une image. Il a été écrit en 15 minutes top chrono, mais comme je l'aime bien, je vous le mets !

Où es-tu ? Disparu, évanoui dans les ténèbres. Pourtant, je t'attends, j'espère ! Pourquoi tu ne reviens pas ? Rien n'est plus pareil, insipide comme ma vie qui s'écoule... J'aimais ce monde. Aujourd'hui, je n'y ai plus ma place. Il était si lumineux ! Sans toi, il n'est plus qu'éblouissant, il blesse mes yeux comme ton absence mon cœur. Je hais ce soleil comme je te hais ! J'ai mal... Laisse-moi te rejoindre, plonger dans les profondeurs des eaux troubles, sans jamais revenir. Il est temps d'y aller. Je m'envole et tombe, Icare aux ailes de cire. Mes pieds traversent le miroir, écho de ma chute. Mes yeux clos te cherchent. Pourquoi tu n'es pas là ? Je ferai tout pour toi, reviens ! Mes larmes se mêlent aux flots des vagues. Elles s'y fondent, gouttes parmi les gouttes. Tu ne veux donc pas de moi ? Je souffre tant. Laisse-moi devenir écume, écume sans cœur, écume sans douleur. Ma gorge brûle. Pourquoi tu ne m'acceptes pas ? Je me débats. Ici, le soleil n'enflamme plus mes rétines. Il fait sombre, si sombre, si froid. J'entends ton cœur battre, te voilà enfin. Guide-moi dans ton royaume, je n'attendais que toi...

Voilà ! Il est très symbolique et peut se lire sur plusieurs niveaux, à vous d'y trouver un sens, j'attends avec impatience vos interprétations ! Et félicitations à ceux qui verront les deux références pas du tout subtiles.