Il y a peu, je suis retournée avec une amie dans cette bassine de jus de pied (et d'autres choses...) appelée "piscine". J'ai (enfin) retrouvé les pataugeoires où personne ne veut mettre les pieds trop longtemps (♫ j'ai-me les myco-ses, savez-vous comment ? ♫) ainsi que ces chers vestiaires dont la seule odeur de chlore réussit à me faire tourneeeeeeeer la tê-teuh !

Hum...

Bref, j'arrive et me voilà au guichet. Je demande une entrée enfant (bah oui, j'ai encore 17 ans !). Je pensais que l'amabilité était une vertu que l'on nous inculque à toute personne dès un certain âge... eh bien, pas chez tout le monde. En effet, cette chère caissière n'était pas des plus... accueillante.

Imageons un peu mon propos

Elle me donne donc mon entrée avec toute la délicatesse d'un camion-benne. Je pensais cette épreuve qu'est l'immersion sociale terminée pour aujourd'hui... c'était le cas (enfin presque : attends la suite). Mais un autre adversaire me barre la route de sa hauteur impressionnante (un mètre environ), me menaçant de son bras métallique : le portique automatique. Bon, ok, c'est ridicule. Mais, pour tout vous dire, la technologie et moi, ça donne ça :

Vous aurez donc deviné que, au risque de me ridiculiser, j'ai passé un certain temps à analyser la bête, bloquant la file à mon insu. Mais, comme on dit, on n'est jamais trop prudent. Bon, finalement, on m'a aidé à scanner le code barre... Ne rigolez pas ! J'ai mis un mois à valider ma carte de bus du premier coup !

J'entre donc dans les vestiaires et c'est là que, telle le fourbe qu'elle est, une pataugeoire m'agresse ! Trop heureuse d'avoir vaincu le démoniaque portique, je n'avais plus la notion de l'humilité. C'est ce qui me mena à marcher dans le jus de mycose à pieds joints,faute d'avoir regardé devant moi et pas par terre... Et c'est avec dégoût que je vis que j'avais éclaboussé le bas de mon pantalon. S'il y eut une seule bonne nouvelle à cet instant, ce fut... La propreté des vestiaires. J'aurais pu embrasser le sol tellement il était sec (pour une fois).

Enfin prête, je rejoins mon amie aux casiers. J'ai mis encore 5 minutes à comprendre comment ces foutus casiers marchaient. Oui, je suis lente... et molle...

On passe par les douches, puis une pataugeoire (le retour) et on décide de poser les serviettes. Comme la personne prévoyante et organisée que je suis...

Bon ok, j'ai surtout peur des imprévus...

J'ai emporté une trousse de toilette avec shampoing/gel douche et... mon précieux, mon cher, mon sublime, l'amour de ma vie : mon portable. Inquiète pour sa sécurité (alors même qu'il est tout moisi...) je l'ai enterré sous les serviettes.

Nous nous sommes dirigées vers le grand bassinpour faire trempette (le but recherché lorsque l'on va à la piscine). Jusque là, la piscine était plutôt déserte.

Un peu comme ça

Mais c'est alors que, sur le coup de 16h, nous fûmes envahies ! Et honnêtement, c'était la totale : une famille, un groupe de gosse, des collégiens façon wesh, des collégiennes en mode "reines du monde" et un groupe de cakes (pour ceux qui ne savent pas, le cake, ou communément appelé "Kéké le Kevin, parce qu'il est encore plus kéké que Kevin", est un animal dont la seule présence réussit à vous mettre mal à l'aise, autant par ses actes que ses paroles). Pas que je sois associable...

Bon, OK, peut-être un peu

Mais bon,moi et la foule... Ça fait pas bon ménage. Du coup, on est retournées au vestiaire pour manger comme des grosses (heure du goûter oblige). Après ça, on y est quand même retournées. Je faisais tranquillement des longueurs quand... BIM ! HEADSHOT ! La bande de kékés jouaient à la balle et je n'étais apparemment pas bien placée. Et évidemment, comme je n'aime pas créer de problèmes, je leur ai rendu l'objet du crime avec un "c'est pas grave" (#Sourire). Mais dans ma tête, c'était plutôt :

Recommence ça et je t'explose, enculé.

Je pense qu'il faut aussi évoquer les cakes en devenir qui s'amusent à faire un concours de salto depuis le bord de la piscine. Non non, pas les plongeoirs, le bord ! Oui oui, là où ça glisse bien et où c'est bien dangereux. Bon, après, si ça les amuse de risquer de repeindre la piscine en rouge, ça les regarde... Mais ce qui est relativement énervant c'est.... Bordel ! Ils me sont presque arrivés sur le coin de la trombine ! Du coup, j'ai proposé à mon amie d'aller dans le petit bassin (ceci était sûrement la plus mauvaise idée du monde...)

Pour vous résumer cet intense moment, 3 mots : foule, gosses et jacuzzi. L'eau était chaude, je me suis rappelé l'explication après y être entrée. En effet, les enfants ont une fâcheuse tendance à ne pas retenir leur vessie...

Ensuite, alors que l'on pensait avoir trouvé un coin tranquille, on a été envahies par deux petits monstres...

Stay calm...

On est finalement retournées dans le grand bassin et... dieu que c'était froid ! (troisième inconvénient, go !) On a donc vite décidé qu'on devrait sortir (surtout quand on a vu la vague de 17h). On est passées par la case douche. Pas que l'odeur du chlore me dérange... En fait, si, elle me dérange. Du coup, j'étais tranquillement en train de me laver et là, je sens un truc qui m'accroche la jambe... un mioche. Il lève la tête, me regarde et me fait un grand sourire...

J'ai failli vomir des arc-en-ciel

Bref, enfin sortie de la piscine, je fus tout de même assez contente de cet après-midi (surtout quand j'ai retrouvé mon amie la chaleur caniculaire). Bye bye la mare aux mycoses, see you soon !