J'imagine que tout le monde connaît Misery, au moins de nom. Après tout, ce cher Stephen King a tendance a avoir des adaptations cinématographiques de qualité. Du coup, je me sentais un peu inculte de ne jamais avoir posé les yeux dessus si ce n'est que pour quelques extraits. Mais avant tout, qu'est-ce que ça raconte ?

Résumé : Paul Sheldon, romancier et créateur du personnage de Misery dont il a écrit la saga est satisfait. Il vient enfin de faire mourir son héroïne et peut passer à autre chose. Il quitte l'hôtel de montagne où il a l'habitude d'écrire et prend la route de New York. Pris dans un violent blizzard, sa voiture dérape dans la neige et tombe dans un ravin. Paul Sheldon doit son salut à Annie Wilkes, infirmière retraitée qui vit dans un chalet isolé. Annie est justement une supporter inconditionnelle de la belle Misery. (Merci Allociné)

Connaissant le King, vous aurez deviné que ce n'est pas un film porno mais bien un film d'horreur, ce dont je ne suis pas très friande bien qu'ayant apprécié Shining et Ca dans une certaine mesure. Donc je n'ai pas vraiment toute les clés pour critiquer ce genre de films. Je peux juste dire qu'il y avait une bonne tension et que je n'ai pas une seconde réussi à deviner la fin. Vous pouvez imaginer le stress intense que procure ce genre de situations. On a peur des films d'horreur lorsque l'on sait que la fin sera de toute manière horrible, mais là... C'est une toute autre forme de torture psychologique.

De plus, les rares moments de violence sont tournés de façon beaucoup trop flippante. Les pires trucs arrivaient toujours lorsque je m'y attendais le moins sans pour autant virer au bête (et surexploité) jumpscare. Bref. C'était flippant, j'aurais pas dû regarder toute seule. Je vous laisse, je pars me mettre en boule sous ma couette !